12 janvier 2015

Valentin Valentin

D'ordinaire, je suis plutôt fan de Pascal Thomas. J'aime son style, sa direction d'acteurs dans ses adaptations d'Agatha Christie, avec le génial tandem Frot/Dussolier (même si sa dernière adaptation m'avait nettement moins convaincue).

Avec Valentin Valentin, il signe une petite comédie de meurs vaguement policière que, bien que non dénuée de charmes, je n'ai pas adorée. La première partie est assez savoureuse, ça commence comme La vie, mode d'emploi. Un quartier chic, un immeuble, des voisins qui s'épient, se croisent, se guettent. Pascal Thomas prend un vrai plaisir à nous présenter ses personnages, leurs failles, leurs habitudes, Valentin d'abord. Valentin est un charmant garçon, dévoué, aimé (trop?) de toutes et tous, ses voisines, sa pulpeuse concierge et femme de ménage, sa maîtresse, sa mère (divine Arielle Dombasle, toujours aussi jetlaguée).
Même les hommes l'aiment bien : le mari de la concierge (splendide Francois Morel), qui aime surtout faire des photos coquines de jeunes filles,  le voisin du 6è et ses solos de clarinette (Christian Morin), Christian Vadim, mystérieuse voix off. 
Pourtant Valentin est retrouvé mort et les masques doivent tomber, tout ce petit monde a nécessairement quelque chose à cacher...et le film pourrait être diabolique. Sauf que, ça s'englue dans une sorte d'affaire de chinois qui n'apporte pas grand chose et l'on ne sait sur quel pied danser. On attend une chose, que le film décolle ou qu'il choisisse son camp: policier ou  petite comédie noire de quartier ?

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